Jeudi 06
Emerson PrimeRadixNordLe Goût Acide des ConservateursLoscar ComboLespri RavannCléa VincentRockyRomare
Emerson PrimeRadixNordLe Goût Acide des ConservateursLoscar ComboLespri RavannCléa VincentRockyRomare
Popping HoleMbata KongoThe SharkettesCelenodVanessa RebeckerEnablersTheAngelcy
Huit NuitsOctantrionMNNQNSMoze GreytownKaddy & the KeysLaura CahenThe GoatiesLaishDaisyLe Tiers
Jahen OarsmanYou Said StrangeBam Bam TikilikXavier BoyerManu LanvinMetro VerlaineThe Gipsy BandTheo Lawrence & the HeartsPierre Omer's Swing Revue feat. special guest Lalla MorteDj Fly & Dj Netik
Hanovre, capitale du groove feutré ? C'est bien possible ! Quelque part entre une pop détendue et moelleuse comme votre sofa préféré et une soul délurée aux accents vintage, Emerson Prime pourrait bien placer l'Allemagne sur la carte de la feel-good music. On y perçoit des accents de Jamiroquai, Amy Winehouse ou Stevie Wonder, et on en redemande.
Menée par le violoniste Fred Jouhannet et le multi-instrumentiste Antoine Sergent, cette formation libre-penseuse soutenue par les collectifs Les Vibrants Défricheurs et La Sauce Balkanique puise dans les folklores des bords de la Mer Noire, mais aussi dans des traditions imaginaires. Ajoutez à ça de la danse et des percussions de récupération, et vous obtenez un voyage en première classe pour l'imaginaire pur et simple.
Des rythmes évidemment glaçants et martiaux, une voix qui tangue entre imprécations feutrées et envolées à la limite de l'invective, et des ambiances electro-pop qui tutoient l'anxiogène : Nord c'est tout ça et bien plus. C'est surtout le rouennais Xavier Feugray, accompagné de deux fidèles soldats multi-instrumentistes prêts à tomber sur scène pour leur capitaine.
En route vers un monde étrange peuplé de claviers thermo-nucléaires, de guitares froides et de rythmes robotiques ! Ces ex-Alice the Goon ont trouvé le canal idéal pour satisfaire leurs envies de sonorités d'outre-espace sur un premier EP, Vision, qui se régale du rock mécanique allemand des 70's et de la fantaisie de l'avant-garde indie rock.
Chant sexy, guitare qui flashe, batterie qui swingue, contrebasse malicieuse : ce combo-là cuisine son rythm 'n blues comme personne dans sa marmite. Un poil de folk, un zeste de country, un dé de rock'n'roll fifties, et même un piment des caraïbes pour relever le tout. Les normands proposent un premier album éponyme fiévreux et des prestations non moins brûlantes.
Cousin éloigné du Maloya, le Séga que pratique ce groupe de l'île Maurice puise aussi ses racines dans l'histoire de l'océan Indien. En le sortant des champs sucriers où il est né, c'est à une véritable renaissance urbaine que le quintet convie ce style taillé pour la danse et la célébration de l'humanité qui chante en toutes et en tous. Leur arme ? La ravanne, vaste tambour qui fait battre le cœur jusqu'à la transe.
De véritables bulles échappées du grand bain de l'âge d'or de la chanson française, voilà ce qui bouillonne sur Retiens mon désir, premier album de la parisienne. Epaulée par Raphaël Léger (Tahiti 80), elle y signe une ribambelle de tubes qui n'ont rien à envier à la délicieuse candeur du style France Gall / Michel Berger, piano en avant, le groove actuel en plus.
Avec un premier album, Soft Machines, mené par la voix suave de la sculpturale Inès Kokou, ce mystérieux quartet hexagonal lorgne sur les terres de la house-music de Chicago, la culture des clubs de Manchester ou le post-punk dansant du New-York des années 80. Référencé sans tomber dans la photocopie, Rocky compte parmi ces groupes qui créent le futur en piochant là où il faut dans les archives de famille.
Le label Ninja Tune, ça vous parle ? Si cette école pour surdoués de la sphère électronique (Coldcut, Kelis, Amon Tobin...) a jeté son dévolu sur ce DJ british qui fait le pont entre afro-funk, hip-hop et claviers psychédéliques que n'aurait pas reniés George Clinton, ce n'est pas par hasard. Les samples sont précis et référencés, les clins d'oeil à la house et les hommages au patrimoine musical afro-américain sont aussi judicieux que jouissifs.
Depuis plus de 5 ans maintenant, ces quatre rouennais dans le vent délivrent une pop racée aux saveurs éminemment anglaises. On y retrouve l'énergie et le sens harmonique des Kinks, des Beatles de la première heure, mais aussi de leurs frères ennemis californiens des Beach Boys. C'est ainsi que défile sous leurs accords toute une mythologie des 60's qui swinguent !
Issu de la tradition du bassin du Congo, l'afro-blues déchaîné de cette formation puise dans l'énergie internationale de la diaspora d'Afrique Centrale. Tirant son nom de la province dont furent issus les poètes et les musiciens jadis les plus prisés du pays, la formation ravive les styles africains comme la rumba à grands coups d'injections électrisées, de guitares possédées et de percussions en roue libre - dont le ngoma, élément indispensable du répertoire Kongo.
La nuit est froide, le sol est humide... Un temps idéal pour enterrer ses cadavres encombrants à l'abri des regards, comme dans un polar musical brumeux co-écrit par Nick Cave et Lydia Lunch. Les trois rouennaises, avec leur garage-blues enfumé qui lorgne vers le post-punk, garantissent une ambiance de caveau pour âmes solitaires et marlous à la dérive.
En provenance de Maré, Nouvelle-Calédonie, ce groupe aux voix puissantes et aux guitares endiablées invoque l'imaginaire du Pacifique Sud. Signifiant en Nengone « mer et terre », Celenod propose une alliance rêvée entre les éléments et les peuples, dans une véritable mise en scène traditionnelle : peintures, polyphonies, tenues végétales et enthousiasme contagieux !
Un peu comme une « manic pixie girl » sortie d'une comédie romantique primée à Sundance, la rouennaise alterne entre gravité profonde et romantisme mutin. Sa dream-pop minimaliste mais jamais simpliste s'adresse à tous les cœurs d'artichaut d'ici ou d'ailleurs, aux amoureux déçus et à toutes celles et ceux qui cherchent simplement un coin pour s'asseoir et regarder les étoiles, en paix.
Ovni à part dans la constellation post-punk, la bande de San Francisco menée par le poète et auteur Pete Simonelli déroule un tapis sonore tendu, intense et fébrile pour amortir le slam possédé de son parolier. Adepte du spoken-word, Simonelli est un des maîtres actuels de la littérature mise en musique... Nul besoin de capter chaque mot pour se laisser séduire par ce tourbillon de beauté chaotique à l'expressivité si poignante.
Né en 2010 de la nécessité pour l'israélien Rotem Bar Or de mettre ses mots et ses maux en musique, TheAngelcy pratique une folk-music des grands espaces, presque pastorale. Un mélange polymorphe de swing, de klezmer et d'indie-folk boisée qui embarque l'auditeur vers un monde meilleur, fait de sérénité et de brassages culturels toujours heureux.
Un duo, un véritable aigle à deux têtes, aux talents si conjugués qu'on dirait que tout provient du même cerveau ; Manon et Pierrick se partagent voix, guitare et violoncelle avec une spontanéité déconcertante. Les timbres se mêlent, la mélancolie se pare d'accords simples et profonds, et la magie opère immédiatement sur leurs titres aigres-doux aux textes ciselés avec soin. Sur scène, le percussionniste Bertrand Geslin finalisera l'osmose.
Qui a dit que les mélopées d'ici et d'ailleurs n'avaient pas de racines communes ? Qu'il puise dans la tradition scandinave, dans la folk ou dans le blues, le duo joue d'instruments rares voire uniques, aux sonorités aussi insaisissables qu'universelles : nyckelharpa ou cistre basse complètent les guitares pour un voyage dans l'imaginaire, au-delà du Septentrion.
Né en 2013 de l'envie du rouennais Adrian d'Epinay de faire du rock bruyant et fort en gueule, MNNQNS, comprendre Mannequins, peu à peu conquiert la France entière, Londres, et pourquoi pas les banlieues grises des bords de l'ancien bloc de l'Est. Un zeste de psychédélisme, beaucoup de houblon et carrément trop de distorsion sont les essentielles composantes de cette machine à tubes en jogging.
Mo et Yvan ont décidé de porter leur amour commun de la soul et des protest-songs folk américaines à la scène en 2015. Un premier ep dont on attend la suite avec impatience atteste du savoir-faire d'un duo passionné par la bidouille et les voyages du rural à l'urbain, de Motown à Moby, des accords d'une guitare sèche aux court-circuits de synthés malmenés pour la bonne cause.
La voix suave de Karidia emmène cette formation havraise sur les territoires chaloupés de la soul, du reggae, du hip-hop et du rhythm 'n blues. Son backing-band, composé d'ex-membres de The Sounk, suit les tribulations vocales de sa diva en chef sur un album intitulé One Life, à découvrir maintenant.
Après une série de minis et de singles, voici le premier album de la chanteuse Nancéenne, Nord. Sa pop rêveuse a déjà baroudé au Québec, en Chine, et s'est installée au Printemps de Bourges cette année : c'est sans doute un futur brillant qui attend cette chanteuse au timbre altier et à l'esthétique sonore envoûtante et grandiose, aux envolées tempétueuses et au lyrisme surprenant.
C'est quoi, du « rock-punk des collines » ? Simple : un savoir-faire 100% normand qui aborde avec la même générosité les influences anglo-saxonnes des mythiques Clash, et le patrimoine plus franchouillard des Sheriff ou de La Souris Déglinguée. Ils sont jeunes, ont traîné leurs guêtres dans l'univers du cirque, et proposent en guise de concert une vraie mise en scène festive, rock et insolente.
Originaire de Brighton, Daniel Green a décidé de tout recommencer en émigrant à Londres, sans un sou en poche. Pari réussi : le label français Talitres, découvreur de Frànçois & the Atlas Mountains, jette son dévolu sur ses ballades gracieuses, ses coups d'éclat électriques et son sens de la mélodie plus solaire qu'une après-midi d'été sur les rives de la Tamise.
Après une première aventure en commun, Patchamama (400 concerts à la clé!), Daisy et Léo décident de changer de formule en optant pour un duo intimiste et chaleureux, dont les mélodies lumineuses empruntent à la folk acoustique et aux rythmes électroniques. Suite à un premier ep 6 titres en 2014, les deux caennais franchissent peu à peu les étapes vers un premier album à sortir courant 2018, qui s'annonce encore plus envoûtant.
Membre actif des groupes La Boussole et Bouchées Double, Pad adopte le blase de Tiers Monde en 2003, après un voyage au Sénégal, avant d'opter pour Le Tiers, simplement. Avec à cœur les injustices régissant les relations entre Nord et Sud, ce rappeur engagé aligne les uppercuts verbaux. Signé sur Din Records, l'écurie de l' « Arabian Panther » Médine, Le Tiers cherche sa voie entre double identité, expérience tortueuse et noblesse des Lettres.
Après ses périples à Madrid et à Paris, ce songwriter au goût prononcé pour l'indie-rock des années 90 aussi bien que pour la simplicité du blues a posé ses valises à Caen il y a quatre ans. Son style emprunte aux roots comme à l'électrique ; Ben Harper ou John Butler Trio viennent immédiatement en tête à l'écoute de ses intonations groovy. Son dernier ep Hide & Seek est sorti en juin 2016.
Petits génies normands du rock tendance « triple épaisseur », la bande prépare un premier album avec Peter Holmström des Dandy Warhols aux manettes : fusion de shoegaze et de psyché 60's, alliage d'ambiances sombres et menaçantes et répétitivité robotique de rythmes hérités des grandes heures du Velvet Underground.
Trait d'union entre world-music et rock'n roll, entre l'Océan Indien et la Louisiane cajun, ce trio de « tropical garage » dévoile l'évidence : le blues, c'est un langage universel. Vaudou, transe rituelle de la Réunion, tout est lié on vous dit ! Mâtiné de créole, d'anglais et de français, ce jambalaya inter-continental ultra pimenté ne laissera pas vos hanches indifférentes...
Finis les anagrammes, Axe Riverboy redevient Xavier Boyer, simplement. La tête pensante de Tahiti 80 revient aux affaires en solo après s'être échappée une première fois en 2007 avec un Tutu to Tango à la justesse mélodique universelle. Amoureux des mélodies ensoleillées et amateurs d'escapades pieds nus dans les sous-bois de la pop moderne devraient à nouveau s'y retrouver avec bonheur.
Si vous suivez ce qui se fait de plus acéré dans le monde du blues actuel, alors le nom de ce guitariste-chanteur ne vous est pas inconnu. Avec pour mentor le vétéran texan Calvin Russell, Manu voyage aux Etats-Unis sous le patronage de Quincy Jones et accouche d'un cinquième album qui n'est pas nommé Sons of the blues pour rien. Une musique âpre, profonde et sablonneuse comme un canyon pour un feeling de bad boy en cavale.
Electrique et romantique, le duo ébroïcien devenu trio matraque sa pop sauvage et vénéneuse un peu comme on plaque quelqu'un de façon définitive : il y a forcément du vers brisé, des poèmes au rouge à lèvre sur la glace de la salle de bains, peut-être même un œil au beurre noir -et décidément beaucoup, beaucoup de larmes.
Né sous l'impulsion du rouennais Matthias Malhé, le groupe est marqué par l'esprit gitan de son fondateur, ses voyages en terre d'Arles, sa rencontre avec les Gipsy Kings... Le patrimoine gipsy est 100% présent dans leur musique qui fait le pont avec la chanson actuelle et les arrangements qui groovent : guitares en avant, basses rondes et rythmes festifs taillés pour la danse.
Mené par Théo, jeune chanteur franco-canadien passionné par l'âge d'or de la soul-music, ce groupe issu de la région parisienne déterre à sa façon des trésors de candeur r'n'b et les croise en éprouvette à la rugosité de la country, à l'ingéniosité de la pop british, puis y ajoute une touche de rock'n'roll à chaussettes noires. Attention, magie vintage en marche.
Tout comme Django, ses origines sont métissées. Londonien de naissance, Suisse et Indien, Pierre Omer porte dans sa guitare l'héritage du swing manouche dans sa revue teintée par les Années Folles. Mais il serait réducteur de résumer l'étendue de son répertoire à une carte postale : son show se teinte d'un air de cabaret rock'n roll qui doit autant à Tom Waits qu'à Nick Cave pour la noirceur de ses hymnes vénéneux.
À eux deux, ils cumulent plus de titres en turntablism poids lourd que Mike Tyson et Mohammed Ali s'ils avaient scratché sur le ring. Pass-pass, routine, c'est qui les boss ? Les puristes les plus techniciens autant que les simples amateurs de rythmes issus des block-parties tombent d'accord sur le spectacle enflammé que proposent ces deux virtuoses des platines : une vraie croisière dans la galaxie hip-hop, des origines aux tendances les plus pointues.
Le mercredi 5 juillet, en avant-première des Terrasses du Jeudi, nous vous invitons sur le LiveBoat pour un dj set fluvial de 1h30 sur la Seine, en très bonne compagnie d’Aeon7
Embarquement à 20h30 (départ 21h précises !), sur le bateau La Lutèce près du Hangar 9 – Quai Ferdinand de Lesseps – Rouen Rive Droite.
Attention, le nombre de places étant limité, la réservation est obligatoire et votre ponctualité aussi ! Tout retardataire restera à quai !
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Inscriptions complètes !
Vous avez réservé ? Rendez-vous mercredi 5 à 20h30 sur le bateau
Pour des raisons de sécurité et afin de faciliter l’accès au site de la place de Emmurées, les sacs à dos, les objets volumineux, les bouteilles en verre, et les animaux ne sont pas acceptés. Nous vous remercions de votre compréhension.
Un APMR (Aménagement pour Personnes à Mobilité Réduite) sera disponible lors des concerts d'ouverture et de clôture place des Emmurées.
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